La vie d’un entrepreneur en croissance est rythmée par les recherches de fonds. D’abord auprès de la famille, les proches et les connaissances qui l’accompagnent au tout début. Plus tard en sollicitant des fonds d’investissement qui l’aident à s’imposer. Mais avant cela l’entrepreneur a souvent affaire à un investisseur un peu à part : le Business Angel. Pas si nombreux (quelques 10 000 fédérés dans le réseau France Angels) et souvent sélectifs, les « BA » ne sont pas faciles à convaincre…

Règle n°1 : s’armer de patience

Pourquoi est-ce si compliqué ? Parce que les Business Angels sont ceux qui investissent au moment le plus risqué, d’une part. Ensuite parce qu’ils sont souvent spécialisés sur des secteurs d’activité bien précis, et qu’il faut donc « cibler » les bons investisseurs. Enfin parce qu’il faut évidemment en convaincre plusieurs pour boucler son tour de table. Bref, la phase d’identification, puis de séduction peut se révéler assez longue. Il faut en tenir compte, et s’en préoccuper avant que le besoin de cash ne devienne criant…

Règle n°2 : comprendre comment ils raisonnent

Ce qu’ils cherchent, comment ils vous évaluent, qu’est-ce qui va les décider à vous dire oui… Autant d’informations capitales pour faire entrer ces investisseurs à votre capital. Un business angel n’investit pas (seulement) pour des raisons financières. Souvent entrepreneur lui-même, il a envie de participer à son niveau à votre aventure. Et il va s’intéresser autant au potentiel de votre équipe qu’à celui de votre business.

Règle n°3 : se préparer à la suite

Suite logique de la règle précédente : on ne collabore pas avec un business angel comme avec son banquier. Il a besoin d’être informé régulièrement, de se sentir consulté… Et il a surtout besoin d’être fidélisé : d’autres levées de fonds vont vraisemblablement se profiler à l’horizon. Tout ceci doit être anticipé dès la phase de recherche d’un investisseur, pour que la cohabitation soit harmonieuse et profitable à tous.